Impulse #1 | Macaparana + Nanin

12/9 – 2/10 2019
Galerie Denise René | Rive Gauche | Paris | France

Impulse est un nouveau concept d’exposition dédié à notre galerie rive gauche. La durée des expositions de cette série sera de trois semaines nous permettant de présenter un plus grand nombre d’artistes de la tendance que nous défendons.

Macaparana est né en 1952 dans l’état de Pernambouco au Brésil.
À l’âge de trente ans, l’artiste s’installe à Sao Paulo et s’initie au mouvement Néo-Concret grâce à la rencontre de deux artistes : Willys de Castro et Hércules Barsotti, qui deviendront ses amis. Willys de Castro contribue à aiguiser chez lui la cérébralité et la rationalité, alors qu’Hercules Barsotti l’aide à développer une certaine poétique de la géométrie qui l’anime. Dans la mégalopole de Sao Paulo, il conserve son identité en s’appropriant le nom de son village natal : Macaparana.
L’œuvre de Macaparana fonctionne par série : cercles pleins ou vides, incisions rectilignes ou tessons disséminés sur la toile. Son travail semble questionner la possibilité d’un nouveau langage : musical sans doute, par les vibrations et le frémissement qui se dégagent de ses œuvres.
Ces œuvres énigmatiques à l’inachèvement suggéré mettent en scène des portées de musique en apesanteur ou encore des signes incrustés dans la matière. Le spectateur tente d’interpréter des réalisations ambivalentes par leur représentation : nacelle ou labyrinthe, schéma fignolé ou témoignage d’une présence primitive ? Mais aussi par les signes qui s’y rattachent : absence par l’incision ou présence par la marque laissée, indice ou trace qui s’efface. L’ambiguïté réside dans le lyrisme qui émane de chaque œuvre, même de celles tout en angles. Ce qui semble être affirmé, c’est la sophistication de la facture, la sensibilité qui en émane par les jeux d’ombre, la lumière et l’air.

Nanin est reconnu par son symbolisme, qu’il exprime au travers d’une géométrie progressive qui s’entrelace dans des plans et espaces différents. Le langage de NANIN repose sur un code qui touche et séduit les spectateurs, en partant de leur champ visuel où la lecture a lieu, pour piquer leur compréhension et leur refus de compréhension. Les chiffres deviennent des suggestions, de l’architecture élusive et du son insonore.
NANIN est, à l’heure actuelle, un grand artiste, muséographe, musicien, restaurateur d’art et enseignant du constructivisme à Caracas, Venezuela. Il a étudié les Beaux-Arts à l’Académie Charpentier , à Paris (1978-1981), et il a également étudié à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Centrale du Venezuela (1981-1986). Même si NANIN n’a jamais fini ses études d’architecture, il en est sorti gagnant puisque les concepts et les processus acquis sont une composante de référence à travers son oeuvre. Le fondement aussi bien de son langage visuel que de l’exécution de ses oeuvres sculpturales est en rapport avec l’échange de formes.

NANIN fut le disciple et, plus tard, l’assistant de l’artiste cinétique Carlos Cruz-Diez, pendant plus d’une décennie (1978 -1991). Au cours de sa longue trajectoire de 20 ans, NANIN a continué à développer son travail tel un code, tout en stimulant néanmoins l’évolution de sa proposition artistique.
Largement reconnu en Amérique latine, l’expression de NANIN s’articule autour d’une sorte de géométrie progressive. Un thème récurrent dans ses études des formes et d’architecture est la « réunion des familles dans la géométrie ». La source exacte, le point en mouvement